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  • Christel Froidevaux Naturopathe

Dr Paul Carton : dans les pas d'Hippocrate

« La culture des immunités naturelles doit être le seul but du véritable art médical »

Dr Paul Carton (1875-1947), L’Art médical, p.282


Jeune médecin, Paul Carton contracta la tuberculose. Contre toute attente et malgré sa constitution délicate, il en guérit très vite, ayant remarqué l’effet (positif ou néfaste) des différentes familles d’aliments sur son état. Il se mit alors à étudier toute l’œuvre d’Hippocrate, qu’il sut adapter aux malades de son temps.


Je garde en mémoire ce texte de René Barjavel (1911-1985) qui lui rend hommage à travers une anecdote personnelle éloquente…


« Jeune père, je ne comprenais pas pourquoi mes deux enfants (dix-huit mois et six mois) ne sortaient d'une otite que pour entrer dans une rhinopharyngite ou vice versa. Ils étaient surveillés par un excellent pédiatre dont nous suivions méticuleusement les conseils alimentaires. Et ils continuaient d'être malades et de souffrir. […] Un ami me conseilla de consulter le Dr Carton. […]


[Il] prononça ces mots que je n'oublierai jamais :

- Vous êtes des assassins !

C'était excessif, mais exact. […]


Il nous garda plus d'une heure, pour nous expliquer l'évidence, nous conseilla de lire deux de ses livres, nous dit le prix de sa consultation, qui était élevé, et s'en excusa en précisant qu'il prenait cher parce qu'il ne revoyait plus ses clients...

- Vous n'aurez plus besoin de me consulter.

C'était vrai. Nous suivîmes ses prescriptions, qui ne comportaient aucun médicament, et nos enfants ne furent plus jamais malades. Nous les avions tout simplement remis à un régime naturel et de bon sens.


C'était à la fin des années 30. Il était de mode, alors, d'administrer trop tôt aux bébés des nourritures trop riches. Leur organisme ne pouvait pas les assimiler, accumulait les toxines, et s'en débarrassait au moyen de maladies qui étaient des crises de "nettoyage". Je crains que cette mode ne continue, quand j'entends, l'hiver, des jeunes mères parler d'otites... »


René Barjavel, Demain le paradis, p.28-31, éd. Denoël.



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